La légende (littéraire ? éditoriale ? historique ?) veut que la guerre d'Espagne (également appelée guerre civile espagnole car comment dénommer cet étrange objet historique...) ait donné lieu à plus d'ouvrages que la seconde guerre mondiale qui l'a suivie et dont elle fut à certains égards la terrible répétition générale.
En voici un qui est à ce jour presque totalement passé inaperçu en France puisqu'il n'y a jamais été traduit alors que cela a été le cas en Italie dès 1974 chez Einaudi et seulement en 2011 en Espagne : Boadilla d'Esmond Romilly.
A la lecture, ce texte m'a effectivement moins passionnant que ne le laissait espérer sa description élogieuse par Robin Cook dans son intéressante et originale autobiographie Mémoire vive. Pour autant, cela justifie-t-il que le milieu de l'édition française le laisse de côté ? Pas si sûr car l'ouvrage possède un intérêt dans sa simplicité même qui s'explique peut-être par l'âge de l'auteur au moment de sa rédaction en 1937 (qui n'en était toutefois pas à son premier livre puisqu'il avait déjà publié en 1935 avec son frère Out of Bounds: The Education of Giles and Esmond Romilly).
Une simplicité à la fois stylistique (pas de tics littéraires chez ce jeune homme) et idéologique (pas d'esprit de chapelle) qui, au final, a du mal à se frayer une place dans ce genre en soi qu'est le livre sur la guerre d'Espagne entre les magnifiques récits d'Orwell et Koestler et les grands romans de Malraux et Hemingway...
Esmond Romilly: Boadilla. With an introduction and notes by Hugh Thomas. Macdonald, London 1971.
Edition originale (voir couverture en haut de page) : Hamish Hamilton, London, 1937.
En voici un qui est à ce jour presque totalement passé inaperçu en France puisqu'il n'y a jamais été traduit alors que cela a été le cas en Italie dès 1974 chez Einaudi et seulement en 2011 en Espagne : Boadilla d'Esmond Romilly.
A la lecture, ce texte m'a effectivement moins passionnant que ne le laissait espérer sa description élogieuse par Robin Cook dans son intéressante et originale autobiographie Mémoire vive. Pour autant, cela justifie-t-il que le milieu de l'édition française le laisse de côté ? Pas si sûr car l'ouvrage possède un intérêt dans sa simplicité même qui s'explique peut-être par l'âge de l'auteur au moment de sa rédaction en 1937 (qui n'en était toutefois pas à son premier livre puisqu'il avait déjà publié en 1935 avec son frère Out of Bounds: The Education of Giles and Esmond Romilly).
Une simplicité à la fois stylistique (pas de tics littéraires chez ce jeune homme) et idéologique (pas d'esprit de chapelle) qui, au final, a du mal à se frayer une place dans ce genre en soi qu'est le livre sur la guerre d'Espagne entre les magnifiques récits d'Orwell et Koestler et les grands romans de Malraux et Hemingway...
Esmond Romilly: Boadilla. With an introduction and notes by Hugh Thomas. Macdonald, London 1971.
Edition originale (voir couverture en haut de page) : Hamish Hamilton, London, 1937.
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