mardi 18 septembre 2012

Nous étions jeunes et insouciants, Laurent Fignon (Grasset, 2009)




Je n’ai jamais cru à la « grande littérature » (pas plus qu’à la « grande musique » ou au grand Art…) et n’ai jamais souscrit à la figure du « grantécrivain » : j’aime les livres qu’on ne voit pas venir et qui font mal mais permettent d’accéder enfin à soi, définition même du cyclisme selon Laurent Fignon : « Les hommes, à vélo, ressemblent toujours à ce qu’ils sont : on ne triche jamais bien longtemps. Le vélo est ce par quoi l’homme se trouve et se prouve. Il dévoile des travers, des richesses, divulgue des appétits immenses. Rien à voir avec la gloire : parlons plutôt de plénitude. Le vélo donne à toucher le fond de nos âmes. »

Un homme qui a vécu – et arrêté – le cyclisme en poète : à la fois jeune et épuisé. Comprenne qui lira.

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