jeudi 20 septembre 2012

L’Equarrissage, Lorette Nobécourt (Mille et une nuits, 2001)



 
Souvenir de lecture déjà ancien mais intact. Comme miraculeusement préservé par la force de l’œuvre qui constitua une sorte de déclic vis-à-vis de la littérature contemporaine, face à la sidération que, oui, ce soit possible d’écrire (comme) ça, aujourd’hui, en langue française. Qu’un homme ou une femme (dans ce cas) en soit capable. Et qu’elle ait le courage (ou la folie) de le donner à lire à autrui.

Œuvre d’un engagement total de l’être dans son écriture, de l’écriture dans la vie. Œuvre sans précédent, sans ressemblance avec grand-chose d’autre. Comme le dit parfaitement Jean-Luc Douin : " Il faut la lire, tout simplement, parce qu'elle honore la littérature française."

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