Souvenir de lecture déjà ancien
mais intact. Comme miraculeusement préservé par la force de l’œuvre qui
constitua une sorte de déclic vis-à-vis de la littérature contemporaine, face à
la sidération que, oui, ce soit possible d’écrire (comme) ça, aujourd’hui, en
langue française. Qu’un homme ou une femme (dans ce cas) en soit capable. Et
qu’elle ait le courage (ou la folie) de le donner à lire à autrui.
Œuvre d’un engagement total de
l’être dans son écriture, de l’écriture dans la vie. Œuvre sans précédent, sans
ressemblance avec grand-chose d’autre. Comme le dit parfaitement Jean-Luc
Douin : " Il faut la lire, tout simplement, parce qu'elle honore la
littérature française."
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