jeudi 13 novembre 2014

Au mouton pourrissant dans les ruines d'Oppède, Henri Simon Faure (Du Lérot, 1983)


Une fois n'est pas coutume, succombons au démon de la comparaison... (et tâchons de continuer à éviter celui de la citation...).

Ce court poème (écrit en 1954, publié l'année suivante) et ce large poète - découverts une fois de plus grâce au blog de l'incomparable Eric Dussert - nous a en effet immédiatement fait penser au Chien ou Perro hundido (1819-1823) de Francisco de Goya. Mieux, il en est à nos yeux - agrandis par tant de force et de beauté - l'équivalent parfait et différent : non seulement par le mélange de leurs natures communes - à la fois simples et inépuisables, physiques et mystiques, clairs et obscurs - mais aussi parce que chacune de ces deux œuvres marque sa discipline et son siècle d'une pierre justement sans équivalent. Ni plus, ni moins. 

Henri Simon Faure est bel et bien vivant. Il vient de fêter ses 90 ans. Longue vie à lui. 


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PS : Deux mois après la publication de ce post, Henri Simon Faure décédait. Il est désormais trop tard pour frapper à sa magnifique porte...


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