lundi 27 février 2012

Ma vie folle, Richard Morgiève (Pauvert, 2000)


Il en va de l'incipit, ou plutôt de la première phrase d'un livre, comme de son titre : certains vous sautent aux yeux et ne vous lâchent plus au point que les oublier devient impossible. S'en libérer aussi... L'auteur devrait presque s'arrêter là - dans un état d'absolue perfection - et pourtant, il va poursuivre son texte pour aller on ne sait où car tout écrivain digne de ce nom est à la conquête de l'innommable défini une fois pour toutes par Samuel Beckett dans l'excipit de son "roman" du même nom : (...) "il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer".

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